Archives for octobre 2015

Les moulins de Kinderdijk en Hollande ont été classés patrimoine mondial de l’UNESCO en 1997. Kinderdijt (la digue de l’enfant) est un village situé dans un polder à 15 km à l’est de Rotterdam. Ces moulins servent à réguler le niveau des eaux pour éviter les inondations. Chose que notre digue à Varesnes ne peut plus faire, malheureusement, par décision du préfet de l’Oise.

C’est un lieu qui a été maintes fois inondé par les tempêtes provenant de la Mer du Nord. Le nom de Kinderdijt provient de l’inondation du 18 et 19 novembre 1421 qui avait submergée 60 villages. La légende rapporte qu’un chat, au milieu des vagues déchaînées, aurait réussi à maintenir en équilibre un bébé dans son berceau. La digue sur laquelle le berceau se serait échoué a été nommée Kinderdijk, la digue de l’enfant.

Ce site est une des fierté de la Hollande et un des lieux touristiques les plus visités.

Quant à nous, notre digue dont nous étions fière tant elle a rempli sa fonction de protection des Varesnois contre les crues de l’Oise, n’a pas été reconnue comme fiable par l’Etat. Et, au lieu de trouver une solution, les fonctionnaires et élus n’ont rien trouvé de mieux que de la faire démolir.

Force est de constater qu’en Hollande et en France on ne se préoccupe pas des citoyens de la même façon.

Alors qu’en Hollande on construit des canaux de drainage, des digues, des polders, des moulins, des berges de retenue d’eau le long des rivières comme le Rhin (pas une mince affaire et en collaboration avec l’Allemagne), en France, force est de constater qu’on fait tout pour ne pas aider la population, et les exemples sont nombreux.

On voit là la différence entre la mentalité des gens du nord et ceux du sud de l’Europe, dont nous faisons tristement partie.

Qu’ajouter à cela ?

Voir aussi « Finalement à qui profite donc l’arasement de la digue-sud ». Beaucoup de questions restées sans réponses.

S. Bulcourt, président de Varesnausec.

Habitants de Pontoise-lès-Noyon et de Varesnes, rebellez vous pour dire non à de telles catastrophes. Ne tolérez plus que l’eau entre ainsi dans nos villages.

STOP à cela !

Soutenez nous ! Ecrivez votre refus et votre colère sous forme de commentaires à cet article. Cette situation n’a que trop duré. Sachant que nous avons les financements pour le pont de décharge, nous voulons en voir rapidement la construction qui passe par la nomination d’un maître d’ouvrage. Les élections régionales approchent. Le désarroi local va forcément les conditionner. Décideurs, défiez vous du peuple. Face à des situations de dépit, au moment de choisir, il arrive que qu’une partie du corps électoral, acculée dans le désespoir, opte pour des solutions extrêmes.

IL FAUT UN ENGAGEMENT RAPIDE, CLAIR ET DÉFINITIF POUR CE PONT DE DÉCHARGE !!!

Voici un article qui peut nous inquiéter. Nous avons déjà parlé d’el Nino, phénomène anormal, durant 5 à 7 ans env. et qui, à son apogée, est une véritable calamité. En 2010 nous avons eu de fortes chutes de neige en décembre suivi de fortes pluies en janvier. Fonte des neiges + fortes pluies = inondation assuré de Varesnes depuis la destruction de notre digue par le préfet de l’Oise. Je vous en laisse juge.

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Changements climatiques.

Met Office confirme les craintes qu’El Nino pourrait provoquer un hiver rigoureux en Europe : Préparez-vous pour les tempêtes de neige et des températures glaciales !

Victoria Woollaston, Daily Mail, Thu, 21 mai 2015 20:03 UTC

Il y a une inquiétude croissante qu’un événement météorologique dans le Pacifique apporte d’âpres conditions hivernales au Royaume-Uni en Europe du Nord. Des météorologues australiens ont averti la semaine dernière que la Grande-Bretagne était configurée pour être battue par de fortes tempêtes de neige et des températures glaciales qui pourraient affecter les stocks de nourriture. Comme la première fois, El Nino, cycle de cinq ans, entre en jeu. Et maintenant, le Met Office a soutenu ces affirmations en disant: «Il est possible qu’il soit très puissant. Nous obtenons un signal assez fort. ‘El Niño se produit en moyenne tous les trois à quatre ans. Il est marqué par une accumulation d’eau chaude dans le Pacifique oriental au large de la côte de l’Équateur. Il peut avoir un impact majeur sur les systèmes météorologiques et le climat, réduisant les pluies de mousson dans de nombreuses régions des tropiques, déclenchant des sécheresses en Inde et en Afrique, et venant perturber la production alimentaire. El Nino ne tend pas à avoir un effet direct sur ​​le climat de l’Europe du nord. Mais les grands événements, tels que ceux qui a eu lieu en 1997/98 et 2009/2010, peuvent déclencher une réaction en chaîne atmosphérique qui affaiblit le JET, un ruban de vent fort en haute altitude et bien connu pour avoir une grande influence sur notre météo. Cela peut conduire à des hivers britanniques sévères qui sont secs, mais produisant de grandes quantités de neige.

L’année dernière, certains prévisionnistes ont prédit un El Nino perturbateur mais l’événement ne devait pas avoir lieu. Cependant cette année, les experts du monde entier sont beaucoup plus certains qu’un épisode d’El Nino a déjà commencé et qu’il est susceptible de croître. Si cela se produit, les stocks alimentaires pourraient également être mis en difficulté en raison des alizés qui circulent sur ​​les eaux dans le Pacifique tropical. Ils  commencent à faiblir, provoquant une hausse des températures de surface de la mer. En 2010, la dernière fois que le phénomène se produisit, le Royaume-Uni a été balayé par la neige, la glace et de gel, La température moyenne en Décembre a été la plus froide en 120 ans à -1°C, tandis que le centre de l’Angleterre a enregistré son deuxième mois le plus froid de fin d’année depuis le 17ème siècle. Le dernier El Nino, il y a cinq ans, a eu un impact majeur avec des moussons en Asie du Sud-Est, des sécheresses dans le sud de l’Australie, les Philippines et de l’Équateur, des tempêtes de neige aux États-Unis, les vagues de chaleur au Brésil et les inondations meurtrières au Mexique. David Jones de l’Australian Bureau du climat des services d’information de la branche de météorologie a déclaré: «Il ya toujours un peu de doute quand on tente de prévoir l’intensité de tel phénomène, mais à travers les modèles, dans son ensemble, nous vous pensons qu’El nino se fera fortement sentir cette année.

Rappelez vous 2011. Beaucoup de neige qui fond très vite alors qu’il pleut  et, c’est l’inondation !

A l’époque, nous avions la digue-sud. Aujourd’hui, nous n’avons plus rien pour nous protéger. Vivement que ce fichu pont de décharge soit construit. A quand la signature qui manque ?

Stéphane pour Varesnausec, association pour la défense des sinistrés des inondations.