La rivière Oise est sage ces derniers temps, tout juste quelques petites sorties du lit mineur. Rien qui ne soit inhabituel pour cette période de l’année. Varesnausec reste vigilante et bien présente même si son activité et son nom même, n’ont pas été cités au cours des vœux communaux comme cela fut le cas pour les autres associations locales. Un peu frustrant !

Le Conseil d’administration de Varesnausec va se réunir sous peu pour préparer les bilans de l’année 2018 et appréhender 2019.

S.Bulcourt

Président.

La rivière Oise était toute sage lors de cet hiver et puis, un peu de neige, quelques bonnes pluies et la voilà qui découche ! Oh ce n’est pas grave du tout. Elle est tout juste sortie de son lit mineur. Déjà ce 14/02/19, elle commençait à baisser pour le plus grand bonheur des mouettes, cygnes et autres corbeaux se régalant des poissons imprudents qui s’étaient aventurés dans les près inondés.

Les eaux de  crue ont emprunté le bras de décharge de Pontoise qui entre en service dès lors que l’eau sort du lit mineur. Tout a fonctionné comme prévu comme on peut le soir sur ce groupe de photos.

L’Oise sortant de son lit mineur attire toujours les regards où se mêlent curiosité mais aussi une petit appréhension eu égard aux épisodes antérieurs. Rien à craindre à ce jour.

Stéphane Bulcourt, président.

Varesnausec : association pour la sauvegarde du cadre de vie des riverains locaux et par là même pour la défense des sinistrés.

Notre NOEL 2018 sera-t-il sous le signe de la quiétude ?

Il semblerait que oui. Après une longue période de déficit en eau, on s’achemine vers un certain rattrapage et tant mieux. Cela dit, rien d’inquiétant pour nous pour cette fin d’année.

Cependant, nous savons tous qu’un jour il n’en sera pas ainsi. Nous restons donc vigilants mais, il faut le dire, parfois dépités devant l’insouciance locale.

Nous sommes cependant toujours étonnés de constater avec quelle rapidité les souvenirs s’amenuisent laissant la place à de vagues situations dramatiques.

Nous savons que nous avons une épée de Damoclès au-dessus de nos têtes mais 2011, c’est déjà loin et que dire de 1993, 95, 99, 2000, 2001, 2003…

Nous avons malheureusement perdu notre digue-sud. Ce fut un drame pour notre village. Nous n’aurions jamais dû aller jusque l’arasement total. Le pont de décharge de la D934 nous protège certes pour les crues moyennes (2017 avec la cote 246 à Condren : 10 cm de gagner certes sans l’effet Proisy resté inactif). Mais qu’en sera-t-il avec une cote largement supérieure à 3m à Condren (1993) ?

Personne ne peut dire avec exactitude ce qui se passera alors mais une chose est certaine, il y aura de l’eau quelque part dans Varesnes.

Qu’a-t-on proposé contre cette certitude ? Nous avons eu des aides proposées pour des mesures individuelles (batardeaux principalement). Nous connaissons tous localement les limites de ces dispositifs souvent inadaptés à notre habitat (voir les nombreux articles sur le site de Varesnausec).

Varesnausec a proposé à la mairie de Varesnes un projet chiffré « à la louche » pour rétablir un endiguement-sud à l’aide d’éléments démontables ou gonflables. La mairie a relayé la requête vers les autorités préfectorales.

 

M.le S/préfet de Compiègne répondait en ces termes à M. le maire de Varesnes, je cite :

« Par courrier du 2 mai 2018, vous sollicitez mon autorisation pour réaliser une digue en ajoutant un remblai de 40 à 50 cm par 6 m de large à l’emplacement de l’ancienne digue afin d’assurer la protection de votre commune contre le risque inondation en cas de crue plus importante que celle de cet hiver. Vous craignez en effet que les aménagements réalisés en 2017 au droit du pont de décharge de Pontoise-Lès-Noyon ne soient alors pas suffisants.

« Compte tenu de la faible densité de la zone à protéger, des solutions alternatives de protections individuelles existent et sont adaptées à la situation de Varesnes ». […] Concernant votre demande de mettre en œuvre une digue d’une hauteur de 40 à 50 cm de hauteur, même si la hauteur est nettement inférieure à l’ancienne digue (1,50 m à 1,70m) des prescriptions relatives aux enjeux de réduction de la zone d’expansion de crue et de protection des personnes contre le risque inondation en amont et en aval du projet, sont à prendre en compte conformément à la réglementation en vigueur » et  de rappeler les textes actuels.

Au travers de cette réponse, il faut entendre que si la menace est bien reconnue, un endiguement complémentaire n’est pas d’actualité. Les Varesnois doivent savoir qu’ils vont devoir vivre encore longtemps avec cette situation d’où l’importance de la vigilance exercée par Varesnausec qui ne se résigne pas à l’inacceptable.

S.Bulcourt président de :  www.varesnausec.fr

… Et nous n’avons rien contre la nécessaire protection des batraciens qui sont indispensables à la biodiversité mais enfin ?!

Ces batraciens qui vont rejoindre leurs habitats (zones humides) de vie ou de naissance bénéficient d’endiguements pour les préserver du désastre… pourquoi pas nous ?

Le désastre nous savons, au village, qu’il arrivera pour les Varesnois si rien de spécifique et d’audacieux n’est fait localement pour les protéger des grandes crues de type 1784, 1993, 1995, 2003, 2011…

Le pont de décharge sera momentanément insuffisant ce jour là (voir articles précédents sur le sujet).

Ce ne sont pas les mesurettes cyniquement appelées « protections individuelles » qui vont pouvoir jouer pleinement ce rôle surtout pour un habitat local souvent inadapté à ces techniques.

Répondre nos propositions d’endiguements même occasionnels que « compte tenu de la faible densité de la zone à protéger, des solutions alternatives [à un endiguement ndlr] de protection individuelle existent et sont adaptées à la situation de Varesnes. » (réponse des autorités préfectorales), c’est méconnaître la réalité locale.

Cette réponse a particulièrement outré les membres du Conseil d’administration qui s’est réuni le 26 novembre 2018.

Il semblerait que compte-tenu de la faible pluviométrie et du déficit des diverses nappes (ce qui sans poser de problèmes par ailleurs) nous n’ayons pas vraiment à craindre d’épisodes de crue par submersion ou par remontées de nappes cet hiver. Toutefois nous restons vigilants. Dame Nature est parfois capricieuse.

Il n’en demeure pas moins que le risque perdure et qu’un épisode grave reviendra dans le futur.

Je profite de ces quelques mots pour souhaiter à tous les Varesnois et leur familles ainsi qu’à l’ensemble de nos lecteurs de très bonnes fêtes de fin d’année … au sec !

S. Bulcourt, président

 

La dernière crue a vu l’inauguration réelle du bras de décharge de la RD934 à la hauteur de Pontoise-Lès-Noyon. Nous avions gagné 10 cm sur le niveau de crue à l’est de Varesnes. Nous pensions que c’était l’effet conjugué des différents dispositifs existant. Quelle ne fut pas notre surprise d’apprendre récemment que le plateau de Proisy était resté au fond de l’eau malgré cette crue importante certes classée comme moyenne. Nous nous en sommes étonnés. Nous avons appris, tout aussi récemment, que c’était pour de futiles histoires de paiement d’indemnités aux ayant-droit des terrains inondés.

Stupéfiant !!! Et si la situation ne s’était pas stabilisée comme vécue ?

Faudra-t-il faire une quête lors d’une prochaine crue sévère ?

La belle arrière saison et l’état de sécheresse avéré du Noyonnais nous incite à décaler un peu notre rencontre avec les habitants car qui peut réellement se mobiliser pour la prévention des inondations en période de restriction d’eau ?

 

S.Bulcourt

Président de Varesnausec

Rapport d’activité de l’association VARESNAUSEC. 2017

Varesnausec de par ses statuts est une association destinée à « protéger le cadre de  vie des riverains de la vallée de l’Oise » et notamment les Varesnois qui sont par principe tous membres de l’association.

Lors des votes en assemblée générale il est demandé aux Varesnois qui veulent devenir adhérents de verser une cotisation symbolique de 1€ afin de pouvoir voter, conformément à la loi de 1901.

Varesnausec s’est largement illustrée tout au long de  « l’histoire locale des  crues » avec notamment la pose de banderoles (déposées en 2017-2018) réclamant la construction du pont de décharge. Elle a reçu de la Commune de Varesnes une subvention en 1917 pour réaliser un mémoire illustré (photos, dessins, plans, textes explicatifs) du même nom qui en est cours de finalisation. La recherche de pièces illustratives a pris plus de temps que prévu.

Cet ouvrage sera présenté lors de l’assemblée générale prévue en juin 2018. Des versions numériques seront offertes sur clé USB (lisible depuis un ordinateur, une tablette, un mobile ou un poste de télévision équipé d’un port usb) aux membres honoraires lorsque nous passerons les rencontrer. Des versions sont également prévues pour les collectivités concernées par la problématique des crues et celle du bras de décharge de la D934.

A ce propos, Varesnausec a participé activement au suivi de cette construction. Les différentes étapes ont été relayées vers le Noyonnais (et au de là) au travers du site et de la page Facebook de l’association.

Varesnausec a procédé aux relevés de l’impact du bras de décharge sur Varesnes à l’occasion de la crue moyenne de janvier 2018. Ces relevés ont permis de mettre en évidence que le gain sur Varesnes (sortie EST du village) était conforme aux prévisions de la CCPN : 9 à 10 cm. Il semble établi, mais c’est à confirmer, que plus la crue se prolonge ou s’amplifie, plus ce gain n’ait tendance à diminuer. A suivre donc.

Ce qui semble par contre clairement établi, c’est que le bras de décharge ne suffira pas à contenir une forte crue dont la valeur relevée à la station de Condren dépasserait les 3m (exemples : crue 93 & 95). Nous savons que la route de Brétigny commencera à être submergée dès lors que la cote de Condren atteindra les 370cm. Il est donc établi que notre village n’en a pas fini avec la problématique des crues en cas de fortes inondations qui ne manqueront pas d’arriver.

C’est pour cette raison que Varesnausec demande  non seulement une aide de 150€ pour l’aider dans son fonctionnement (gestion du site d’information et du nouveau contrat d’assurance qui couvre désormais l’association et les administrateurs lors de leur mandat) mais aussi, consciente du risque inondatoire résiduel du village, elle propose un plan d’action pour pallier ce danger.

Varesnausec propose l’installation de dispositifs NOAQ sur l’emplacement de feu la digue-sud. Facile et rapide à mettre en place par une petite équipe voire un personne seule, ce dispositif qui se présente comme des chaises sans pieds qui s’encastrent côte à côte. C’est l’eau qui appuyant sur la partie horizontale (« le siège de la chaise ») maintient le système en place et en efficacité. Chacun peut consulter le site WWW.NOAQ.com dont vous trouverez en page jointe un minimum d’explications.

Si pour diverses raisons la Commune ne pouvait se lancer dans la résolution de cette problématique, Varesnausec est prête à relever le défi. Aussi souhaite-elle que dès à présent soit inscrite à l’intention du projet une provision correspondant au devis joint diminuée des subventions que l’on est en droit d’espérer (env. 50%). On reproduirait ainsi le schéma vécu lors de la construction de feu-la digue-sud à savoir que Varesnausec s’engage activement  dans la protection du village.

Vous trouverez en seconde pièce jointe notre bilan financier ainsi qu’un devis pour des protections démontables.

En espérant que le Conseil Municipal que nous remercions par anticipation saura entendre nos demandes et reconnaître ainsi notre dévouement à l’avenir de Varesnes qui se joue quoi qu’on en dise sur une victoire contre les crues.

Le président : Stéphane Bulcourt.

L’Oise baisse mais les impôts locaux augmentent. Vases communicants ?

Gémapi, tu me taxes !

Varesnausec l’avait déjà annoncé.

Une nouvelle taxe nous tombe dessus en 2018. La taxe dite inondation.

Bruno Lemaire s’était pourtant engagé  en début d’année à ce qu’il n’y ait plus de nouvel impôt durant le quinquennat et ce à Bourdaindirect.

#BourdinDirect pic.twitter.com/X361BAGzKM

TROMPERIE.

On sait bien que les promesses n’engagent que ceux qui y croient. Mais là, c’est un peu fort. L’Etat se désengage du problème des inondations et refile le bébé (et l’eau du bain) à la fiscalité locale.

On s’en fout que cela ait voté sous Hollande, certes fort en taxation. Ce qui compte pour nous, c’est qui la met en œuvre. Elle va donc s’ajouter aux taxes locales intercommunales. M.Macron voudrait il faire pire que François  Hollande en matière de taxes ? C’est bien parti !

Certes les communautés de Communes ont demandé aux maires de baisser leur fiscalité pour compenser cette hausse. Mais ces derniers le feront ils ?

Les Français des vaches à lait ou à eau ? A quoi ça peut servir une vache à eau ? A boire la tasse ou à prendre des douches froides ! On est servi.

La grogne s’installe durablement.

André Flajolet, vice-président des maires de France tempête contre ce nouveau prélèvement :  « cet impôt n’est ni social, ni juste, ni efficace »

Combien payerons-nous ? Le plafond de ce nouvel impôt est fixé à 40€ par personne et par an mais les communautés de Communes peuvent en moduler le montant.

Le contribuable noyonnais a peu de chance d’y échapper, puissions nous au moins avoir droit à la transparence.

S.Bulcourt, président

Varesnausec avait prévenu…

Les crues de l’Oise seront encore à même de menacer le village certes (mais heureusement) dans des proportions moindres grâce au nouveau bras de décharge de Noyon-Pontoise.

Un peu d’histoire.

Notre station de référence est Condren située en amont. Dès lors que la cote 260 était atteinte, Varesnes se mettait en alerte. Soit nous étions dans le cas d’un 260 sans hausse significative annoncée et nous en tenions à de la vigilance soit la tendance était à la hausse sérieuse et nous savions alors que la RD87 allait être submergée. Nous mettions alors le barrage en place après avoir pris toutes les dispositions d’information adéquates. L’endiguement-sud était fermé, l’eau ne pouvait plus entrer dans le village.

Aujourd’hui : 

Toutes les photos de cette page sont prises avec la cote 244 à Condren.

Il y a  70 cm d’eau sous le pont de décharge et l’eau est dans les fossés (comme « jadis ») qui bordent la RD87 Varesnes-Brétigny. On peut penser qu’aujourd’hui il faudra une valeur  de crête supérieure à 260 pour l’eau soit à même de submerger, même partiellement, la RD87.

Notre souci vient du fait que la digue sud a été complètement arasée. Aucun merlon de 50 cm ne viendra bloquer le surplus d’eau d’une forte crue. Rien n’empêchera l’eau d’entrer dans le village en cas de cote proche de 3 m à Condren. La preuve est faite aujourd’hui que le village est toujours exposé aux fortes crues. La preuve est aussi faite qu’il ne fallait pas opter pour un arasement total de la digue-sud.

Cette situation prévisible, Varesnausec la dénonce avec lucidité depuis des mois. L’arasement total relève d’un manque de clairvoyance, d’un mauvais pari sur la problématique, d’une obstination insensée. 50 cm de merlon aurait suffit à renforcer les effets conjugués de Proizy et du bras de décharge. Cette diguette de sable fortement argileux aurait alors eu une section trapézoïdale d’environ 6m x 5m sur 0,50cm de hauteur. Il y avait de quoi résister sans problème à une poussée de crue. Quel gâchis !

« Et maintenant que vais-je faire ? » chantait l’artiste ? Prévoir de l’endiguement démontable ?

Si on avait écouté le bon sens et la sagesse du « petit peuple », on n’en serait pas là aujourd’hui !

S.Bulcourt, président.

Varesnausec souhaite à ses visiteurs une très bonne année 2018.

Au matin du 05 janvier 2018…

Alors que la station de Condren (Oise) annonçait la cote de l’Oise à 236, le bras de décharge de Noyon-Pontoise-lès-Noyon faisait état d’une hauteur d’eau de 40 cm en sortie de voûte nord-ouest (lisibles sur l’échelle).

L’ouvrage, fruit d’un réel tour de force technique et administratif, remplit, à ce jour, parfaitement son rôle pour une crue qui s’annoncerait proche de celle de 1995. Une belle crue moyenne donc en vue.

La petite route reliant Varesnes et Pontoise habituellement submergée pour une telle valeur de la station de Condren est encore sèche. Certes l’eau est sur les bas côtés en plusieurs endroits. Il suffirait d’une hausse de 10 à 15 cm pour qu’elle ne soit plus praticable en toute sécurité.

Les riverains ont donc, dans l’état actuel des choses, tout lieu d’être satisfaits et rassurés même si la vigilance s’impose.

On croise d’ailleurs de nombreux Pontoisiens et Varesnois qui viennent de visu constater l’efficacité de l’ouvrage.

Rappelons qu’en 1995, Varesnes, (idem pour Pontoise) non protégée à l’époque par sa digue avait vu l’eau envahir ses rues et certaines habitations. On comprend alors la lucidité et la fébrilité de certains habitants.

S. Bulcourt, président.