– « Bien sûr Stéphane tu peux compter sur notre soutien inconditionnel; cette décision unilatérale est profondément injuste,injustifiée et injustifiable; notre Préfet de l’Oise qui a toujours refusé de venir au devant des Varesnois est dans ce que j’appellerais un abus de pouvoir dans la mesure où il ne fait pas vivre la démocratie puisqu’il se coupe du peuple qu’il est chargé de protéger. C’est un comble!!! »
– « Ne baissons pas la garde! »
– « Pour moi, c’est Waterloo le jour de la démolition de la première partie […] alors il est trop tard. »
– « Ancien habitant de la rue des Hurteaux, je suis de tout coeur avec vous et je vous soutiens dans toutes vos démarches. »
-« Pourquoi ne pas détourner durant quelques heures un samedi, pour éviter les camions, la grande route de Cuts-Pontoise et arroser les véhicules au passage [depuis] les bornes incendies symbolisant [ainsi] le trop plein d’eau de Varesnes.
Ce sont quelques uns des messages que nous recevons, quand je dis nous, il s’agit très souvent des administrateurs de l’Association, donc pas de doute quant à leur existence. Leurs auteurs ont peut être choisi ces solutions pour rester discrets. Bien que les connaissant, nous leur garantissons l’anonymat.
Ces témoignages montrent combien la problématique actuelle préoccupe fortement les habitants de Varesnes et Pontoise-lès-Noyon qui expriment ainsi leur indignation, leur exaspération face à un Etat sensé les protéger ainsi que leurs biens (Loi 2001-1062 du 15/11/2001). La décision de l’Etat risque fort de les exposer aux caprices dévastateurs de la nature, au minimum pour l’hiver à venir.
Quant aux projets de substitution proposés, que nous exigeons rapidement mis en place, pérennes et à minima aussi efficaces que la digue-sud, chacun voudrait bien y croire. Mais, chacun sait qu’en France…
S. Bulcourt, président de Varesnausec.