Une brume épaisse semble envelopper progressivement la problématique « inondations » pour Varesnes et Pontoise-lès-Noyon. On craint la léthargie aiguë.
Les travaux du pont de décharge, au nord de Pontoise, devraient démarrer au cours de l’été 2017. Gageons que les conventions liant la CCPN à ses partenaires seront signées rapidement afin d’éviter tout retard que ne comprendrait et n’admettrait pas la population qui va voter sous peu, ne l’oublions pas.
Varesnois et Pontoisiens manifestent leur inquiétude voire leur angoisse avec tous les moyens à leur disposition et notamment notre site.
Chacun peut y écrire pour peu que la personne physique soit respectée et qu’il y ait un minimum de retenue quant au travail effectué par les acteurs de ce dossier qui ne doivent pas pour autant se décourager voire s’assoupir face aux contraintes de toutes sortes.
Le dossier des protections individuelles a été, disons le sans retenue, quelque peu bâclé : délais courts ; pas assez d’informations persuasives ; peu de prises en compte des situations difficiles qui auraient dû déboucher sur des solutions techniques certes parfois très complexes et longues à trouver. Il faut aider même au prix de prêts à taux zéro et d’aides substantielles. Il faut convaincre car Le pont de décharge n’empêchera pas Varesnes et Pontoise d’être inondées lors de très grandes crues.
Tout cela a généré de la méfiance, du dépit voire de la frustration. Il faut reprendre ce sujet de fond en comble et le positiver. Il faut qu’il y ait des effets rétroactifs. Il faut des facilités pour réaliser des travaux parfois très onéreux. Personne ne doit rester sur le bord de la route sans solution correspondant à sa situation aussi complexe soit-elle. Si des travaux sans aides ont été réalisés, la question des subventions doit être revue. A défaut, cela génère un sentiment d’injustice, de défiance et donc de frustration à cause de règles aussi intransigeantes qu’absurdes. Dans ces conditions l’objectif principal semble oublié. Faire en sorte que TOUTE la population et ses biens soient préservés au mieux des crues prévisibles.
Si l’objectif d’hier était d’asséner un autoritarisme forcené, sans discernement, sans compromission, c’est aussi réussi qu’absurde (pour ici rester poli et, il le faut).
Gageons que l’avenir sera plus positif et que l’on s’évertuera à ce que le « oui » l’emporte pour toute situation si compliquée soit-elle.
Les dégâts sur Varesnes et Pontoise sont faits. Le cas de la digue-sud aurait dû être géré autrement pour un résultat plus consensuel pour tous.
Que l’on tire toutes les conséquences des inconséquences réalisées sur Varesnes pour ne pas les reproduire ailleurs. Un autoritarisme de principe susceptible de provoquer l’inondation de tout un village est scandaleux et doit être banni.
Il s’agit maintenant de tout faire pour éviter un drame lors du prochain hiver. Drame humain mais aussi sociétal car des réactions violentes sont à craindre si rien n’est envisagé dès maintenant pour se prémunir contre un hiver très pluvieux. Il ne faut pas compter deux fois de suite sur le coup de l’anticyclone bien placé au bon moment.
C’est globalement l’orientation de la discussion qu’ont eu ce jour M.le S/préfet de Compiègne et le président de Varesnausec à savoir trouver pour tous des solutions pérennes complémentaires pour un avenir plus serein compte-tenu de la situation actuelle.
Varesnausec ne relâchera pas la pression et sera toujours là, même au cœur de la pire brume administrative si elle devait s’installer voire perdurer.
S.Bulcourt, président.