Une taxe en pousse une autre. Quand je vous disais qu’il y aurait des dindons victimes de la farce !
Cette fois ce sont les sinistrés des crues qui vont passer à la caisse. Cette taxe au doux nom de Gémapi était financée par les régions, les départements, les communes et l’Etat qui au 1er janvier 2018 a décidé de refiler sa part aux communes exposées aux risques d’inondation. Ces mêmes communes devront prendre cette nouvelle taxe sur leur budget ou augmenter les impôts locaux pour la financer. Jacqueline Gourault, ministre chargée des collectivités l’a assuré : cette taxe serait plafonnée à 40€ par contribuable et par an. La plumette continue. Chez nous, c’est la CCPN qui devrait prendre la compétence GEMAPI (inondations). Que le contribuable remplisse une caisse ou une autre c’est toujours sa poche qui se vide. La folie des taxes finit par donner le vertige mais surtout génère une grogne de plus en plus sourde.
A quoi donc va servir ce pognon ponctionné dans nos poches ? Financer la protection des zones humides (ex pour nous : Natura 2000) ; la gestion des zones de rétention (exemple celles qui étaient impossibles sur Varesnes) ; la construction des barrages (le nôtre sur la RD87 fut construit avec des subventions mais aussitôt interdit d’utilisation) de berges ou autres digues. Là, ça devient comique. On va payer pour risquer de se faire inonder alors que l’on s’est fait piquer notre digue-sud qui pouvait être rabaissée sans disparaître totalement. Quel cynisme !!! Au moins aussi fort que celui exprimé quand on nous a dit que notre merlon était dangereux : il fallait surtout ne pas créer de précédent. Vous imaginez cela ? Le petit peuple qui commence à jouer les ingénieurs et à trouver des solutions techniques sans les maîtres ? Impensable.

En fait, peut être que nous allons devoir la refaire cette digue d’une façon ou d’une autre si jamais la pont de décharge ne suffisait pas à avaler les 68cm constatés à Varesnes derrière la digue au moment du passage de la crête de 2011 ! On n’a pas fini d’en parler. Varesnausec sera toujours là pour défendre les riverains de la rivière Oise. Qu’on se le dise. Au village, peu de personnes ne croient que l’eau ne viendra plus dans nos rues
Je ne dirai pas pour quoi on nous prend dans cette histoire mais ça commence à bien faire !
- Bulcourt, président