… Et nous n’avons rien contre la nécessaire protection des batraciens qui sont indispensables à la biodiversité mais enfin ?!
Ces batraciens qui vont rejoindre leurs habitats (zones humides) de vie ou de naissance bénéficient d’endiguements pour les préserver du désastre… pourquoi pas nous ?
Le désastre nous savons, au village, qu’il arrivera pour les Varesnois si rien de spécifique et d’audacieux n’est fait localement pour les protéger des grandes crues de type 1784, 1993, 1995, 2003, 2011…
Le pont de décharge sera momentanément insuffisant ce jour là (voir articles précédents sur le sujet).
Ce ne sont pas les mesurettes cyniquement appelées « protections individuelles » qui vont pouvoir jouer pleinement ce rôle surtout pour un habitat local souvent inadapté à ces techniques.
Répondre nos propositions d’endiguements même occasionnels que « compte tenu de la faible densité de la zone à protéger, des solutions alternatives [à un endiguement ndlr] de protection individuelle existent et sont adaptées à la situation de Varesnes. » (réponse des autorités préfectorales), c’est méconnaître la réalité locale.
Cette réponse a particulièrement outré les membres du Conseil d’administration qui s’est réuni le 26 novembre 2018.
Il semblerait que compte-tenu de la faible pluviométrie et du déficit des diverses nappes (ce qui sans poser de problèmes par ailleurs) nous n’ayons pas vraiment à craindre d’épisodes de crue par submersion ou par remontées de nappes cet hiver. Toutefois nous restons vigilants. Dame Nature est parfois capricieuse.
Il n’en demeure pas moins que le risque perdure et qu’un épisode grave reviendra dans le futur.
Je profite de ces quelques mots pour souhaiter à tous les Varesnois et leur familles ainsi qu’à l’ensemble de nos lecteurs de très bonnes fêtes de fin d’année … au sec !
S. Bulcourt, président