Elle s’écoulait si paisiblement… qu’on a failli oublier qu’elle était bien là.
Méfions nous de l’Oise qui dort…paisiblement dans son lit.
Nous ne sommes jamais à l’abri d’un gros épisode pluvieux même relativement court. On pense souvent que les crues de l’Oise ne peuvent survenir qu’en hiver ou au début du printemps. C’est vrai à 99% mais, comme en 1980, la rivière se joue parfois de nos certitudes.
Cette fois encore, elle n’a envahi que les basses prairies ce qui est déjà très dommageable pour les exploitants. Nous l’avons surveillée, consultant régulièrement les données de www.vigicrues.gouv.fr
Inutile de rappeler que notre village n’est absolument pas protégé collectivement contre une forte crue. Le pont de décharge est encore dans les cartons. Quant aux protections individuelles qui n’ont qu’une portée très limitée, elles sont encore en nombre restreint. Sur ce chapitre, il y a encore beaucoup à faire.
Il ne faut donc absolument pas baisser la garde face au dossier du pont de décharge de Pontoise-lès-Noyon. Il ne faut pas s’imaginer que cet ouvrage éliminera tout risque d’entrée d’eau dans le village en cas de très fortes crues. Le busage de la 934 les limitera en éliminant les flux secondaires dévastateurs qui traversaient nos 2 villages. Il ne pourra pas empêcher l’eau de submerger la rive gauche de l’Oise où sont nichées Varesnes et Pontoise.
Quelles que soient les solutions accompagnant la mise en place de cet ouvrage, Varesnausec ne perd pas de vue que l’unique objectif principal de tous ces dispositifs est bien de faire en sorte que l’eau n’entre plus dans notre bâti et que l’on puisse circuler dans les 2 villages.
Au nom de cet objectif principal, il faut continuer à tenter de convaincre, sur tous les fronts, toutes les parties intervenantes ou intéressées par la problématique inondation sur Varesnes et Pontoise.
Varesnausec s’y emploi et fera entendre sa voix, vos voix, lors des prochaines réunions qui sont organisées en juin 2016 sur le sujet.
Nous vous présenterons un bilan de ces temps de travail.
S.Bulcourt, président.