Varesnois et Pontoisiens sont bien conscients que le pont de décharge ne pourra pas remplacer intégralement la digue-sud, disparue cet hiver, si une forte crue type 1993 se présentait. Nous ne traiterons pas ici de la situation dangereuse que tous ces habitants pourraient vivre l’hiver prochain puisque privés de toute protection collective.
Il est indéniable qu’il faudra s’en remettre soit, comme certains l’ont déjà envisagé, à la bonne vieille méthode des parpaings pour surélever les meubles soit, à trouver d’autres solutions.
La première méthode représente une régression inacceptable, conséquence de l’arasement scandaleux de la digue-sud. On ne peut décemment en rester là pour assurer l’avenir. Les services responsables de cette situation qui ne peut durer, doivent assumer les conséquences de l’autoritarisme qui a conduit à faire de l’arasement une question de principe.
Les habitations qui sont protégeables par d’autres méthodes doivent pouvoir l’être sans que l’on vienne harceler les populations avec des contraintes visant à imposer que toute surface, même de quelques m² comme une cour, jouxtant une habitation appartienne à l’expansion naturelle des crues. Il faut arrêter de se moquer ainsi du monde. L’application rigoriste des règles a des limites qu’impose le discernement. Logique et bon sens doivent l’emporter.
Ce bon sens doit aussi être présent lors de la mise en place de batardeaux. A quoi bon préserver sa maison par les fenêtres si l’eau peut entrer par une ventilation basse mal obstruée, des raccordements bas ou sous-terrain d’eau, d’électricité, de téléphone, d’assainissement non étanches à l’eau de crue sans parler des défaillances structurelles de la construction ?
Les guides mentionnés en fin d’articles devraient vous aider sur ces sujets.
Quant aux habitations qui ne peuvent recevoir des protections individuelles performantes, pourquoi ne pas envisager, comme dans d’autres régions de France et même à Noyon, de protéger son bien grâce à un mini- endiguement sous réserve qu’une administration tatillonne ne vienne pas perturber le projet avec ses arguments de principe. Reste que cette situation résulte d’une décision d’Etat de supprimer une protection collective locale. Il n’appartient donc pas aux propriétaires de supporter seuls le coût de leurs ouvrages qui seront en sus placés sous leur surveillance donc sous leur responsabilité.
Varesnausec a recherché dans toutes les régions soumises aux crues des guides, des reportages, des conseils de professionnels etc et vous en fait part à travers cette première série de liens sur lesquels il vous suffit de cliquer.
Nous espérons que ces documents seront une mine d’information adaptée à votre cas.
Pour Varesnausec,
Le président : Stéphane Bulcourt.
Intéressant dans le cas d’eau entourant une maison protégée par un batardeau :
Rendre son habitation moins vulnérable aux crues :
http://www.cepri.net/tl_files/pdf/guidedrebretagnepropritaires.pdf
Comment protéger un bâtiment ou sa maison contre les crues ?
http://vkf.ch/getmedia/12d35eca-0a54-4e01-8788-07c6b0656300/Wasser_f.pdf.aspx
Et pourquoi pas le retour d’une mini-digue protégeant le village ou des quartiers ?
Des mini-digues envisagées dans le Noyonnais. Et pourquoi pas autour de certaines maisons de Varesnes et Pontoise ? Pour quoi s’est-on enfermé dans la seule solution du batardeau aux portes et fenêtres voire entrées de garage ?