Qui tient l’édredon ?
Cette technique simple développée par M.J Smith permet de faire face à la critique en l’accueillant dans les plumes, donc en amorti, plutôt que de lui voler dedans tout en restant droit dans ses bottes. Et si les plumes n’amortissaient plus la colère des habitants qui leur volaient dedans ?
Toutes nos manifestations, démarches, écrits semblent se heurter à un énorme édredon. Le problème, c’est que les plaignants de l’affaire de la digue-sud le vivent comme du mépris, ce qui montrent les limites de la technique.
Certes nos concitoyens ont délégué, de par leur vote, le pouvoir à leurs élus pour peu que la légalité des décisions soit respectée.
Mais ont-ils voté pour risquer de transformer leurs maisons en pataugeoires ? Surement pas !
Le silence assourdissant constaté donne l’impression de tout autant traiter avec mépris l’association qui représente les villageois. Ce sentiment est très mal vécu et forcément, ça énerve ! Heureusement il y a les plumes pour amortir le choc mais jusque quand ?
Cette attitude entretient un risque : soit les habitants de nos deux villages se lassent, soit ils se fâchent. Les plumes de l’édredon n’y pourraient alors plus rien.
Nous en appelons aux décideurs : tenir les pré-sinistrés dans l’ignorance de leur devenir ne peut qu’alimenter leur ressentiment et les inciter aux… débordements dont nous n’avons pas besoin.
S.Bulcourt, président de Varesnausec, association pour la défense des sinistrés.