Situation actuelle : L’Oise est sortie de son lit et il pleut encore ! Annonce officielle : « les débordements vont se poursuivre en Oise moyenne ». Pour l’instant rien d’inquiétant. L’eau butte déjà sur la D934 là où devrait être construit le pont de décharge. A ce stade, il devra déjà entrer en action. certes le niveau baisse à Condren (station amont). Rappelons que vous y accéder depuis la page d’accueil.
Par ailleurs…
On va encore s’interroger quelques temps sur les dessous de l’arasement de la digue-sud, et pour cause !
Les Varesnois ont-ils été trompés ?
On le suspectait, mais, cela pourrait bien se confirmer ! Voyons cela.
A la lecture de cette lettre-réponse (voir au bas de cette page), on peut se le demander.
Que n’a-t-on pas entendu ? La digue-sud est illégale ! elle est dangereuse, elle doit être arasée ! L’eau va déferler dans Varesnes etc… et pourtant un projet de reprise technique avait été évoqué pour la rendre pérenne mais, parlons de l’illégalité ou plutôt on n’en parle pas ou plus ! Pas ou plus ?
Cette évocation dénotait-elle trop sur un document officiel ? Toujours est-il que dans ce courrier préfectoral, on n’en parle plus ! On évoque seulement la dangerosité ! C’est nouveau ! (voir lettre au bas de cette page)
Ce serait la dangerosité qui aurait empêché la validation !
Outre que ce jugement prête à contestation (pas de modélisation mais seulement un rapport d’inspection qui n’appelait pas de contestation mais, admettons ici cette version), nous disons haut et fort : une dangerosité, ça se corrige ! Et les propositions ne manquaient pas !
C’était assez facile à mettre en oeuvre. Ne suffisait-il pas de le vouloir ? Cela aurait coûté moins cher que la multitude de solutions parfois totalement inadaptées l’on va essayer de mettre en place !
Nous avions tenté à plusieurs reprises (preuves à l’appui) de faire entendre que cette digue-sud, essentielle pour Varesnes, pouvait être retravaillée, même de fond en comble. Pour certains, elle était parfaite donc pas touche, pour d’autres il fallait la reprendre et pour d’autres enfin, il fallait la virer. Quelles empoignades !
Au sein de Varesnausec, nous avons de plus en plus l’intime conviction qu’aucun effort, aucune démarche, aucun aménagement ne pouvait sauver la digue-sud : ELLE NE DEVAIT PAS RESTER car n’était-elle pas devenue trop encombrante pour diverses raisons ? Nous n’avions pas le sentiment qu’il y avait une volonté administrative pour la pérenniser.
Nous avons le sentiment, encore aujourd’hui, que l’argumentation de l’administration se fait plus à la volée en piochant dans un panel d’arguments en fonction des nôtres. L’administration ne pouvait avoir tord ; le pot de terre contre le pot de fer. La digue-sud, pourtant votée en Conseil Municipal le 12/12/2001 (délib. 01/52) après une esquisse (délib. 00/25 de juin 2000 avec octroi d’une subvention) n’était-elle pas devenue trop encombrante pour bien des personnes dont les intérêts, divergeaient de ceux des sinistrés ?
HONTE aux vilains canards de Varesnois qui voulaient faire une brèche dans le pouvoir régalien des administrations. Mais, c’est qu’ils auraient fini par inspirer d’autres communes ces indisciplinés !
Les Varesnois ont le sentiment de s’être fait bernés, ressentant en sus la volonté de les culpabiliser et même de vouloir les sanctionner au niveau du budget communal soit disant au nom de notre sauvegarde. Foutaise !
C’est un ressenti assez général dans la population du village. Il se trouve là un peu plus confirmé. Les Varesnois sont toujours aussi indignés. Parfois cette indignation vire à la rage, la rage d’avoir été trahis.
Merci aux Varesnois qui entament des démarches et nous part des résultats de celles-ci.
- S. Bulcourt, président.